La compagnie

L'histoire

En Mars 2000, à sa sortie du Centre National des Arts du Cirque, Marie-Anne Michel crée la Cie Carpe Diem afin que ses projets artistiques voient le jour,
l'élan premier étant :

"Suivre son chemin et voir où ça l'emmène,
cueillir le jour, vivre l'instant,
à la recherche d'un équilibre, coûte que coûte,
même si cela passe par accepter et vivre tous les déséquilibres… "

Cet élan est toujours vivant, le chemin ne faisant que se décliner à la verticale, avec principalement depuis plus de 12 ans, des explorations sur un mât – entre ciel et terre.
Il y a, dans les spectacles de la Cie Carpe Diem, une quête continue pour tenter de trouver sa place…
Celle qui est juste…
Ce qui amène Marie-Anne à un rapport à l'espace et aux objets particulier :
Une manière de danser avec eux et de les faire danser,
Entre fluidité et suspens…

En 2004, Marie Münch – administratrice – la rejoint. La compagnie s'étoffe par la suite d'un poste à la production et à la diffusion qui mènera à son conventionnement en 2010.
De ce terreau fructueux émergent plusieurs spectacles et collaborations avec d'autres artistes (Jean-Basptiste André, Lionel About, Eric Brochard, ...). Ces derniers se nourrissent et se répondent les uns les autres, ils deviennent plus nombreux, provenant du même centre, de la même source, mais ayant des répercussions plus vastes :

Le présent

La compagnie assume plus que jamais son engagement artistique qui n'a pas changé depuis 15 ans : l’épure et la plénitude, ce qui la place de fait à contre-courant de l’opulence, de la vitesse et de l’agitation médiatique et sociétale ambiante.

Cette radicalité n’est pas une recherche en soi, mais le résultat d’un effort soutenu dans le temps et l’espace ayant pour prétexte une ligne verticale.
Nos formes ne scandent pas le changement au dehors, mais l’incarnent plutôt à travers ses renaissances, ses ombres, sa nécessité ; conviant le public à regarder en lui-même.

Alors que croît l'attente d'un art engagé, qui se positionne vis à vis des questions de société, Marie-Anne a choisi depuis longtemps d'inviter son audience à envisager tout changement de l'intérieur...
Bien que puisant son inspiration dans un cheminement personnel, l’expression est dénuée de références et de symboliques, ce qui lui confère une intemporalité simple et universelle touchant toutes les générations  et pouvant s'adresser à toutes cultures et religions. Issue des profondeurs de l'être, cette danse est de nature à soulever de puissantes émotions.

Nous pensons que l’être humain a bien d’autres besoins que ce qu’on lui fait croire et auxquels il croit bien souvent lui même, plus profonds, intimes et essentiels - le besoin d’être touché d’être à être simplement …